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L’Art de la fugue Depuis l’enterrement de Beck, très impressionné par certaine oraison funèbre, Horace Bonnet voulait de pareilles funérailles. Il y réfléchissait avec intensité. Il avait beau coup aimé réflé chir avec intensité, cela donnait de l’importance...
L’Art de la fugue De tous ceux du square, Horace Bonnet, promoteur immobi lier, n’était pas le moins atteint par la Grande Bousculade. Le nez d’Horace était long et gras, de la sorte qu’on prête aux natures sen suelles et vibratiles ; il avait un corps...
[Picasso] L’Art de la fugue Nous étions, mon ami Norbert Hilarion et moi, devant le vaste por tique de la Cité des jardins où nous courions le long du muret pour rattraper les canards flottant par le canal. Il est étonnant combien l’eau courante prête...
, – 2 « Le cri de l’araponga blanc (113 déci bels pour 250 grammes tout mouillé), aussi assourdissant qu’une alarme de caserne de pompiers, n’est jamais qu’un appel amoureux. Comme on le comprend, l’araponga blanc ! » Le patron de l’Horloge, considérant...
Fleur de l’âge – 1 L’intense chaleur de l’été occupait les places désertées, se nichait sous les parasols des terrasses et jusque dans les rares coins d’obscurité géométrique sous des stores. De temps à autre un énergu mène sautait d’une ombre à l’autre...
Mon ami encombrant Dès mon landau ayant dû babiller pour me faire comprendre et n’étant jamais tout à fait entendu, je jugeais assez vite que mes moyens étaient insuffisants ; j’affinais bientôt mon lan gage, consultant des dictionnaires, éprouvant mes...
[Sandra Hosseini] Le Mystère des sœurs siamoises On vit alors passer en surimpression dans le reflet de la vitrine de l’antiquaire où nous étions penchés deux sœurs sia moises en grande conversation, – circonstance peu commune, et d’après ce que j’ai...
[Lisa Aisato] Le Mystère des sœurs siamoises « Connaissez-vous Elsa Morales, mon garçon ? » Le ton du cher homme était posé au cours de notre déambulation pensive le long du canal, mais tout de même, tout de même je remarquais avec inquiétude que mon...
[Eugenio Recuenco] Senescence sublime – 4 « Nous n’avions guère apprécié ces considé rations sco laires, n’est-ce pas, César ? Nous avons quitté l’enseignement et nous sommes partis dans la Vie des entreprises sans un salut. » César sautait déjà à califourchon...
Senescence sublime – 3 En effet, nous nous souvenions de cette leçon qui avait beaucoup agi sur notre état d’esprit et peut-être notre vie sociale, un peu comme le choc d’une boule adverse dévie de sa position favorable une autre boule – image inéluctable...